Trouble so Hard – Concert commenté sur le blues
Trouble so Hard prend la forme d’un concert commenté pour me permettre de partager avec le public ma passion pour le Country-Blues des années 20′ au Folk-Blues des années 60’.
Les chansons, Love in Vain (Robert Johnson), Deep River Blues (Doc Watson), My Creole Belle (Mississippi John Hurt), Louise Louise Blues (Big Bill Broonzy), Hang Me Oh Hang Me (Dave Van Ronk)… sont toutes accompagnées d’anecdotes, de faits historiques, de petites histoires qui font la grande histoire du Blues, pour emmener le public sur les rives du Delta du Mississippi, puis dans un juke joint de Chicago ou dans un club du Greenwich Village à New-York…
Samedi 29 avril
Concert à 20h3
Ouverture du Comptoir à 19h30
Tarif : 8 euros + adhésion annuelle Les Voies du Chant
Ce projet a pour but de faire découvrir au public toute la diversité de cette musique. En effet, le néophyte ne retient que la forme du blues électrique de Chicago avec ses 3 accords et ses riffs bien spécifiques mis en lumière, pour nous européens, par les groupes anglais du début des années 60′. Alors qu’en fait cette musique est bien plus riche, plus colorée : blues du Delta, du Piedmont, du Texas etc… puisque chaque état avait ses propres caractéristiques. Un blues différent de par la technique guitaristique, la thématique abordée au travers des paroles (l’alcool, l’adultère, l’errance, la solitude…).
Une mise en scène sobre dotée d’un léger décor : un fauteuil, un tabouret, trois guitares acoustiques, un seul et unique micro de studio afin de préserver la pureté du son. Des albums vinyles, éparpillés de ci de là afin de donner un visage à tous ces personnages. Des jeux d’ombres et de lumière. Une valise pour inciter au voyage…Tout est prêt pour emporter le public, le néophyte comme le fin connaisseur.
…et cela pour servir des blues traditionnels avec une voix surprenante d’amplitude et de fausse fragilité.. »’ il crée une émotion intacte à chaque morceau,malgré la distance quasi familiale mais jamais familière,que sa simplicité installe – Jacques Mandrea
… Mais ce que je n’avais jamais vu à ce jour, c’était un vrai archéologue du blues. Quelqu’un capable de déterrer la guitare de Son House et tous les autres – une acoustique bien évidemment – et de rejouer à peu près a capella un répertoire qui ne dépasse guère les années 1940. Karim Tobbi était donc ce chaînon manquant ! – Concert & Co Philippe