Sefarad blues ou les chants retrouvés,
une ciné-jazz-session de Sarah Benillouche (Vidéo, Piano, Voix) accompagnée de Yannis Baziz au Oud
Sarah Benillouche est une artiste atypique dont la curiosité nous touche beaucoup ; on aime la particularité de son regard et de son écoute. Ses documentaires sont très émouvants et attachants. On ne sort pas indemne d’un ciné-concert avec Sarah, il reste un arrière goût poétique, une note délicieuse indélébile.
‘ Je vous écris, recevrez-vous cette lettre ? Comment retracer ce long exil qui m’a mené au chant. Ce sentiment que seule la musique pourrait nous réconcilier, nous les exilés du rêve andalou…’
Cinéaste documentariste et aussi musicienne, je dialogue au piano et à la voix avec la projection d’images de mon film Sur un air andalou. Il retrace la quête de mes racines musicale judeo-arabo-andalouses ; j’ai réalisé sept documentaires musicaux autour de la Méditerranée et à Cuba.
Chanteuse et musicienne formée à l’IMFP, l’école de jazz de Salon de Provence, je m’inspire de la liberté d’improvisation du jazz pour explorer de manière singulière, la musique traditionnelle sefarad (judeoespagnole) et les musiques latines. Pour mon nouveau projet de ciné-jazz-session Sefarad blues ou Les chants retrouvés, j’expérimente autour de sept chants sefarad, une écriture personnelle, entre l’ornementation du mélisme andalou, le sens de l’improvisation du jazz et une transe chamanique à la limite du désaccord avec le piano tempéré.
Plus que d’un spectacle, il s’agit d’une performance (moins d’une heure) où une part est laissée à l’improvisation, pour préserver la fragilité de la rencontre avec l’autre, qui est précisément le motif de Sefarad blues ou les chants retrouvés…
Un piano surmonté d’un écran où sont projetés les images de mon film. Assise au piano face à l’écran et dos au public, je fais librement le lien entre la musique et les images. Je raconte, je chante, je joue du piano. Un récit en forme de lettre, rythmé par sept chants, fait écho à la projection. Sarah Benillouche
Ciné-concert à 19h à la Maison du Chant
Ouverture du comptoir à 18h30. Petite restauration sur place après le concert.
Entrées 10 et 8 € – Réservations 09 54 45 09 69
Billetterie en ligne ou sur place les soirs de concert
Un peu de bio :
2015-2016 – Création et premières performances de la ciné-jazz-session Sefarad blues ou Les chants retrouvés. En performance solo et avec le Sefarad-Jazz-EnsEmblE
2012- 2014 – Ecriture d’une suite musicale, Sefarad blues avec la collaboration du pianiste-arrangeur Sébastien Germain. Enregistrement de Sefarad blues avec le Sefarad-Jazz-EnsEmblE au Studio de l’IMFP
2008-2013 – Formation (chant et piano) à l’IMFP, Ecole de Jazz de Salon de Provence
Cinéma : « Sur un air andalou » Promenades films, TV5, 50’, 2005
Entre Grenade, Fès et Jérusalem, une cinéaste refait le voyage de l’exil de la musique arabo-andalouse. (Sélection Festival de Lunel, Festival de Carmona, Festival Musique et Cinéma de Besançon, Festival Boulevard des Musiciens à Casablanca, Festival des cultures juives, Paris)
“ Ciao Habiba!”, 2012, Les Productions du Golem, 54’
(Vosges TV avec le soutien du CNC, de l’Aide au développement Région Paca, de la Fondation du Judaïsme français). Habiba Messika, la célèbre chanteuse et comédienne tunisienne des années 2O est aujourd’hui un personnage mythique pour les juifs et les musulmans… (Sélection JCC Carthage 2012, Festival Maghreb si loin si proche, 2012, Cinéma Utopia Montpellier)
“des jours si jazzy”, 2014, Airelles Production, Maritima TV, avec le soutien de la Sacem. une cinéaste-chanteuse en quête d’improvisation.
“Trobadors, un voyage occitan », 2011, Tita Productions avec Canal Maritima (avec le soutien de la Région Paca, Sacem, Mission des Langues de France). Le film interroge la création d’un nouveau chant en occitan aux inspirations d’ici et d’ailleurs. (Sélectionné au Festical Estiv’oc à Pau, Peuple et Musiques au Cinéma Cinémathèque Toulouse, Mucem)
« Les Belles de Cadix », 2007, 53’, Promenades films avec Canal Maritima, avec le soutien de la région Paca. A Cadix, quatre actrices et leurs amis se présentent au casting d’un film sur le Carnaval. (Sélection Prix documentaire Méditerranéen CMCA, Festivals Alcances, (Cadix) et El Ojo Cojo, (Madrid), Peuple Musique et Cinéma, (Toulouse), Festival CMCA, Festival CinéHorizontes, Marseille).
« Cet incessant souci du monde » , Yumi Prod, Les films d’Ici, Voi-Senart, 48’, 2003. Une rencontre avec l’ancien éditeur François Maspero aujourd’hui écrivain.
« Le temps d’un carnaval », Point du jour- TV-10 Angers, 2001 A Santiago de Cuba, au temps du carnaval, il règne comme un silence. (Sélection Festival « Fictions du Réel » Marseille, Festival de Lussas 2001, Festival de Malaga)
« Celui qui raconte »52′, Sombrero Production, Paris-Première, 1999 Portrait de Michel Boujenah, acteur de l’Exil
« L’Autre sérénade » 54′ Equipage Ecran Muzzik et Planète,1997. A Santiago de Cuba, l’esprit des Troubadours reste vivant. (Sélection Festival de La Havane)