De Vives Voix # 18 – EDITO
Depuis 18 éditions le Festival De Vives Voix s’efforce de mettre la voix, toutes les voix à l’honneur. La partition se décline au travers des époques et des régions.
Nous initions un voyage qui bouleverse l’ordre des cartes et de l’histoire en invitant des artistes qui savent tisser un lien de la tradition à la création en faisant se côtoyer des esthétiques très différentes.
Cette année plus que jamais la polyphonie est à l’honneur.
Nous l’aimons car elle symbolise la puissance et l’indispensabilité de la différence. Chaque timbre, chaque couleur de voix enrichit le chant : sans toutes ces couleurs la polyphonie ne serait pas.
De Vives Voix est toujours le théâtre de jeunes créations à découvrir, de jeunes artistes à rencontrer, d’artistes confirmés avec qui partager un instant intime et convivial dans une forme de spectacle accessible. Nous organisons des master-classes, des projections, chaque fin de concert se poursuit en cantèra au Comptoir de la Maison du Chant.
De Vives Voix c’est l’occasion de pousser les portes pour découvrir des sonorités nouvelles, entendre des œuvres très différentes.
Nous proposons des tarifs accessibles et un Pass Festival abordable pour permettre à chacun de sortir de sa zone de confort en ouvrant ses oreilles à des musiques inhabituelles.
C’est aussi une équipe de bénévoles constituée d’élèves et d’artistes de la Maison du Chant qui, pendant le festival, se mobilise pour que De Vives Voix soit surtout l’occasion de rencontres, de découvertes et de fête.
Les polyphonies occitanes, corses, italiennes, géorgiennes seront abordées par l’ensemble vocal Babelika, Mze shina, Tant que li Siam, A Vuci longa, Jean-François Luciani trio, Buonasera.
Alors que Ablaye Cissoko, illustre griot koriste, dialogue avec Cyrille Brotto, accordéoniste, que Shadi Fathi et Françoise Atlan nous content, en mêlant leurs langages, les romances perses et arabo andalouses, le Flamenco de Meryem Koufi et du pianiste Rafael Pradal, les chants roumains de Rona Hartner, les musiques brésiliennes de Fafa Carioca ponctuent les escales.
Place aussi à la création avec Nous sommes des oiseaux un tricotage inouï et voyageur entre les mélodies des instruments du monde collectés par deux musiciens gourmands et curieux et quatre chanteuses.
La parole sera ouverte au Comptoir pour que soit narrée en chant et poésie l’histoire des vignerons d’Occitanie et que Le chant des grenouilles nous propose une autre histoire de l’Italie à travers le chant populaire.
Et comme nous aimons le faire, De Vives Voix cède la place à Jazz sur la Ville et c’est Zoppa qui fête la sortie d’album TOPOGRAPHIA avec Sylvie Paz, Kalliroi Raouzeou, Cedrick Bec et Pierre Fenichel.
A bientôt donc
Odile Lecour